Les Survivantes", le film qui donne la parole aux victimes de la pédocriminalité!
Les Survivantes", il film che dà voce alle vittime dei PEDOFILI!
Les Survivantes - Film documentaire 2024 - AlloCiné
De la pédophilie aux réseaux pédocriminels, 8 survivantes témoignent de leur incroyable parcours au cœur d’un système innommable qui touche tous les milieux.
A travers ces témoignages d’une authenticité rare, on découvre les rouages qui ont permis à ce système de perdurer sans jamais être inquiété.
Pendant encore combien de temps ?
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Les Survivantes", le film qui donne la parole aux victimes de la pédocriminalité.
Terre de France point f r, le premier site d'articles français et patriote présente Sud Radio Bercoff dans tous ses états, le face à face. Treize heures trois sur Sud Radio, alors pour nous de vous présenter ce face à face aujourd'hui André Bercoff, vous recevez Pierre Barnerias, le cinéaste, réalisateur de ce film Les Survivantes, un film qui donne la parole aux personnes victimes de pédocriminalité, vous êtes avec Hélène Peloz, bonjour à tous. Bonjour. Ecoutez j'ai vu ce film il y a quelques jours qui s'appelle les survivantes et j'étais avec un petit groupe et un film absolument bouleversant bouleversant parce que il décrit une réalité qui est terrifiante et évidemment le premier au premier moment aussi, mais ce n'est pas possible, ce n'est pas possible qu'il y ait des gens qui fassent ce qu'ils font à des enfants, des enfants de quatre ans de cinq ans de 6 ans et même plus jeune. C'est pas possible et oui c'est possible et oui c'est vrai et il y a huit femmes huit c'est bien ça Huit oui.
Qui témoignent à visage découvert et qui témoignent avec leur nom à la plupart et qui disent ce qu'on leur a fait et comment elles se sont reconstruites et ça c'est c'est un film qu'il faut voir il est actuellement diffusé en France dans une trentaine de cinémas pas encore à Paris mais on espère que ça sera très très vite. C'est un film vraiment qui qui dit qui pose qui dit les mots et les images sur des mots MAUX mais les mots qui sont plus des mots des qui sont des mots de monstres de monstrueux. Alors Bernard Baronerias d'abord, vous connaissez sur vos documentaires provocateurs, sur le covid tout ça et avant ça tout cela est fait pendant dix à quinze ans provocateur mais au bon sens du terme je le dis sur le virus avant ça, tout ce que vous avez fait à TF1 et ailleurs, qu'est-ce qui vous a donné d'abord et comment vous avez travaillé sur ce film Comment j'ai travaillé, ça a été une suite en fait d'interrogation, de questionnements. J'avais en deux mille, j'avais vu ce film de Pascal Justice, ce reportage qui était diffusé sur France trois. J'avais été, mais subjugué.
Je m'étais dit tiens, ça y est, il va y avoir des choses qui vont sortir. Et donc ça, c'était en l'an deux mille. Et puis après moi j'étais rédacteur en chef d'une agence de presse de télévision, j'ai laissé ça de côté un petit peu en me disant bon j'étais étonné qu'il n'y ait pas de pas de suite et j'ai rencontré une journaliste spécialisée d'investigation qui était spécialisée justement dans la pédophilie, dans les réseaux pédophiles qui avait écrit en l'an deux mille le livre qu'avait coécrit avec Serge Garde le livre le livre de la honte, les réseaux pédophiles et donc c'est Laurence Reneus, c'est Laurence donc j'ai travaillé avec elle aussi il y avait vraiment un sujet à creuser et puis là quand j'ai découvert que ben il y avait il y avait rien que ce que Pascal justice quand avait fait ce reportage qui était bouleversant parce qu'on parlait quand même de de sacrifices d'enfants de réseaux enfin c'était c'était vraiment des témoignages qui étaient là l'enquête était très très bien ficelé et je m'attendais à ce qu'il y ait de la suite. En fait, j'ai découvert que non, il n'y a pas eu de suite, que François a bloqué les propositions de la journaliste qui avait continué l'enquête et qu'il y avait vraiment une chape de plomb qui est tombée sur ce magazine.
Et c'était en deux mille ça. Et là c'était en deux mille, le vingt-sept mars deux mille je crois. Donc diffusion de ce magazine avec un débat ensuite, plus rien donc en tout en plus c'était assez amusant enfin c'est pas amusant mais le titre du film c'était viol d'enfants la fin du silence vingt-quatre ans de silence par la suite ça continue pendant vingt-quatre ans alors il y a eu quelques essais quand même il y a eu outre l'autre vérité de qui avait été de Serge Garde et il y a eu aussi un sur cinq de de Karl zéro mais c'est tout vingt-quatre ans de silence quand même vingt-quatre ans de silence donc on a commencé à creuser à partir de deux-mille-dix deux-mille-onze On a, on a fait une enquête qui va être diffusée en septembre deux mille quatre, mais en septembre deux mille vingt-quatre pardon, mais devant tous ces témoignages parce que les huit survivantes, c'est huit parmi une centaine de témoignages qu'on a recueilli en quasiment douze, treize ans. Bon, on a on en a choisi huit parce qu'on les trouvait juste exceptionnels et que moi, j'avais envie de leur rendre hommage. Qu'on les trouvait juste exceptionnels et que moi j'avais envie de leur rendre hommage pour leur courage à travers un film qui marque Parce que si je aujourd'hui je travaille pour le cinéma depuis dix ans, c'est parce que je sais qu'il y a des sujets qui passent plus à la télé quoi.
Oui, c'est ça. Et celui-là n'aurait jamais passé à la télé, les survivants. En deux-mille-onze, on a proposé à une grande chaîne de télévision pour laquelle j'avais l'habitude de travailler, un documentaire qui s'appelait la France, l'eldorado des pédophiles. Mais il y a été avec des des avec des sources bien sourcées, Laurence et ben on a pu on a eu une fin de voilà une fin de non recevoir donc c'est pour ça qu'on a continué donc oui il y a il y a des sujets qui passent pas à la télévision moi pourquoi depuis douze ans je je toutes mes enquêtes vont cinéma c'est d'abord un parce que vous avez une vraie liberté vous avez un vrai point de vue donc que vous engagez, que vous que vous soutenez, vous ne faites pas semblant d'être objectif comme on essaye de le faire à la télévision. Maintenant, il n'y a même plus d'objectivité puisque de toute façon, il n'y a pas de contradiction.
Mais pourquoi j'ai décidé de prendre ce cap c'est parce qu'effectivement je me voyais qu'il y avait des sujets qui passaient pas j'ai proposé un sujet sur le clonage humain en deux-mille-trois deux-mille-quatre un sujet sur les médicaments tueurs rien. Alors je voudrais revenir à à à à ce film. Je veux dire que les les témoignages sont bon, c'est vrai que c'est très difficile de trouver des mots quoi c'est bouleversant c'est c'est des des des femmes de d'âges différents pas tellement elles sont toutes à peu près de la même génération sauf la la la jeune La jeune de vingt ans. De vingt ans. Et justement et merci d'être venu, vous avez avec vous Hélène Pelosse.
Hélène Pelosse je voudrais que vous vous nous racontiez parce que vous avez vous un itinéraire qu'on dirait en dehors du gouffre d'exemplaires, vous êtes énarque. Vous avez fait, vous avez fait des études avancées, vous avez travaillé pour des institutions internationales et vous racontez dans ce film comment vous aviez mis ça de côté enfin mis ça de côté je dirais consciemment et comment l'aurore vous est revenu. Je voudrais que vous nous parliez un peu de cela. Tout à fait effectivement moi j'ai fait une amnésie post traumatique de quarante-deux ans, donc j'ai commencé à m'en souvenir à quarante-deux ans et il m'a fallu un un choc, donc un deuxième traumatisme pour commencer à m'en souvenir, à savoir que j'ai fait l'objet de menaces de mort dans les fonctions que j'occupais de directrices générales d'une agence de l'ONU qui s'appelait Irena International, dont l'objectif était de diffuser les énergies renouvelables partout sur la planète. Et suite à une campagne de corruption, cette agence s'est retrouvée, son siège s'est retrouvé dans un pays du golfe Persique qui applique la charia voilà et qui aspirait à pouvoir avoir une agence pour des raisons de prestige.
Et bon ça a été très très compliqué, mais tenter de développer l'agence là-bas, donc et à un moment, il y a eu vraiment des menaces de mort, on m'a fait des menaces de mort sur mes enfants. À vous personnellement. À moi personnellement, voilà. Et c'est si vous voulez ces menaces de mort donc en gros en gros si tu parles on les tue qui m'ont ramené dans mon inconscient bien sûr je me souvenais de rien à l'époque. Vraiment pendant quarante-deux ans vous ne me souvenez de rien.
Je me souviens de rien, je me souviens que j'avais essayé de me suicider à dix ans mais en gros moi j'ai quasiment pas de souvenir d'enfance. D'accord. Il y a trois quatre trucs qui surnagent jusqu'à mes dix ans, je ne me souviens de rien, ce qui est totalement anormal. Voilà donc il y a eu toute ce, donc c'est ce qui ce qui a commencé si vous voulez en fait il y a, ça a commencé à fissurer tout le béton, les mécanismes, on appelle ça des mécanismes de défense en psychologie que j'avais coulé pour me souvenir et je n'ai commencé à me souvenir qu'en novembre deux-mille-douze. Donc j'avais quarante-deux ans et je ne je ne me suis pas souvenue avec ma tête, mon corps s'est mis à se souvenir.
Donc je me suis mise à me souvenir des tortures de tout ce qu'il m'avait fait. Donc ça a mis quarante-deux ans à sentir. Il. Alors il, c'était des membres de ma famille. Moi, je viens d'une lignée où il y a un, j'ai un grand-père maternel qui était franc-maçon satanique, pédiatre, major de l'internat sur la ville de Lyon et qui a, qui est tombé là-dedans, est tombé là-dedans, donc il s'est mis à faire ça.
Et donc quand vous êtes à ce niveau-là, le principe, c'est que vous devez sacrifier votre propre famille. Donc il a commencé à faire des choses avec ma mère qui ne se souvient bien sûr de rien, qui ne s'est jamais soumis de rien et ensuite avec ses petits enfants, donc on est plusieurs à avoir été torturés. Beaucoup de mes cousins cousines ont fait des séjours à l'hôpital psychiatrique, personne ne se souvient de ça. Je suis la seule à être suffisamment descendue en enfer pour me souvenir des scènes. Parce que vous avez des protections telles en fait quand vous vous en souvenez, c'est c'est des billets pour l'enfer, il n'y a pas d'autre mot.
Donc vous vous souvenez vous souvenez comment ils m'attachaient enfin bref on ne va pas rentrer ici dans le détail mais de toutes toutes ces choses-là sont remontées si vous voulez et à la surface. Et à ce moment-là quand elles sont remontées enfin l'horreur est remontée à la surface, vous avez fait quoi Vous avez su, vous avez suivi psychothérapie, vous avez fait quoi Alors André on ne suit pas une psychothérapie, on essaie déjà de juste pas tuer, on essaie de rester en vie et je parle de seconde par seconde. Voilà alors après sur une psychothérapie, c'est très très compliqué parce qu'en fait vous n'avez pas beaucoup de psy qui sont capables de faire ça. Il y a un centre dédié aux victimes des rituels en en qui existe en Allemagne à Stuttgart. Il est vraiment dédié aux gens qui ont envie que ça, mais en France, nous n'avons juste rien.
Nous n'avons rien du tout et la problème c'est que les psys ne sont pas formés à ça. Donc le psy, il est comme tous les gens qui vont voir ce film, il est dans la sidération, il est dans le déni, c'est-à-dire qu'il n'arrive pas à croire que ça existe. Donc si vous n'avez pas en face de vous des oreilles qui peuvent entendre, vous ne pouvez pas parler. Donc moi j'ai eu un chemin très très compliqué et pour être tout à fait franche avec vous, moi je suis allée à l'autre bout de la planète me soigner parce que c'est là où où j'ai été conduite pour me soigner et pour trouver des gens qui puissent m'aider. Ensuite, ces personnes-là m'ont mise en lien avec d'autres personnes en France.
Voilà, c'est un chemin qu'on va dire qui a été très très guidé et j'ai quitté aussi un certain nombre de petits parce qu'il était, il était tout simplement pas capable d'entendre. Mais c'est ça qui est fou parce que le problème on voit très très bien et je l'ai eu, vous avez vu Pierre Bernard Yas au fond on voit ça la première réaction de dire c'est pas vrai, C'est pas vrai, c'est pas possible on peut pas arriver là parce que les gens disent qu'il y ait de la pédophilie ça c'est certes qu'il y a des choses terribles ou trop depuis ou trop et même avant on le sait et puis c'est pas de c'est des siècles et des siècles enfin malheureusement mais la première réaction c'est comme vous dites c'est d'un côté le scepticisme et de l'autre côté le déni est ce que beaucoup de gens vous ont dit ouais attendez tu es sûr vous assure que ces gens-là vous disent pas n'importe quoi je pose la question brutalement mais non non non non j'ai pas eu ce genre de réaction en fait depuis film est sorti au contraire il a été bien accueilli par le public et sous le choc parce que ce qu'il faut bien comprendre c'est que c'est impensable donc c'est pas possible, ce n'est pas possible que ça puisse exister, c'est ça qui tient tout, c'est ça qui fait qu'il y a une omerta totale.
Sauf que là où ça commence à devenir intéressant, c'est devant la multiplication des témoignages mais pas seulement en France partout dans le monde. Donc là vous êtes obligé de vous dire forcément il y a quelque chose et vous creusez un peu et puis quand vous avez des journalistes qui ont consacré leur vie à ça et qui me disent Pierre effectivement toutes ces femmes j'y crois mais à cent mille pour cent parce que moi j'ai j'ai reçu des centaines de témoignages de cet acabit voilà donc non non au contraire je suis je suis un petit peu très très agréablement surpris parce que le public est là le public est effectivement il y a combien de temps là Il est sorti il y a même pas deux semaines. D'accord. La deuxième semaine elle n'est pas encore complètement finie puisqu'elle terminera ce mercredi, mais le public est là, le public est effectivement un peu sous le choc, mais dans le bon sens du terme. C'est-à-dire que c'est c'est ils sont contents de de se dire ben oui ça existe parce que c'est vrai que au-delà, il faut comprendre que au-delà de la pédophilie, il y a les réseaux, au-delà de les réseaux, il y a des sévices rituels et au-delà des sévices rituels, il y a quoi Il y a des gens qui sont des psychopathes, qui sont des des, enfin je n'ai pas de mots pour qualifier ces barbares qui ont les moyens, qui ont les moyens c'est le chantage au silence quoi.
Et justement je voudrais vous avez parlé de votre chemin pour encore une fois vous n'avez pas suivi psychothérapie, vous avez suivi les les ce qu'il fallait pour justement ne pas vous suicider et ne pas et ne pas mourir. Est-ce que aujourd'hui, est-ce que vous avez envie de régler vos comptes Est-ce que vous avez envie de vous venger Est-ce que vous avez envie de réagir parce qu'il y a quelque chose quand même de terrifiant on raconte dans ce enfin quand on ne je dis ça une personne et j'espère qu'ils iront vraiment très nombreux à voir ce film la chasse à la chasse à l'enfant dans les forêts les sacrifices les décapitations il faut dire sans entrer dans les tailles sordides enfin terrible le sang et puis cette espèce de gens sans défense qu'on achète qu'on voit qu'on forme ces esclaves qui sont obligés parce que il faut le dire dans ce film ce qui a le plus terrifiant elle le dit, ces femmes qui ont été obligées à l'époque enfants elles-mêmes de tuer d'autres enfants d'égorger d'autres enfants de les blesser c'est quelque chose de terrifiant quoi c'est et ça vous avez votre l'état présent de votre esprit Hélène Polosse.
Alors d'abord je voulais juste préciser sur la psychothérapie, moi je suis allé me soigner dans un centre au Pérou qui s'appelle Takiewazi, qui a été fondé par un médecin, donc une blouse blanche, le docteur Jacques Mabi, que qui a été guidé, on va dire les choses comme ça, à devenir lui-même chamane et il s'occupe aujourd'hui. Je précise que je n'ai jamais été toxicomane, mais que c'est un centre qui accueille aussi les personnes. D'accord, au Pérou, voilà. Donc moi, j'ai été sauvée par une médecine sacrée par des gens qui travaillaient avec le monde invisible, qui croyaient en Dieu et c'est très important pour la suite. J'ai également fait l'objet d'exorcisme pendant des années compte tenu de toutes les consécrations sataniques et ce que j'avais dû, ce que j'avais subi.
Je continue à être en psychothérapie aujourd'hui. Je dis simplement qu'il y a beaucoup de psychothérapeutes qui ne sont pas capables d'aider les personnes qui ont été victimes de ça. Ensuite, vous parlez de se venger. Moi, ça fait une dizaine d'années que je me soigne de ça depuis que c'est remonté à ma à ma conscience. Il y a un moment où la rage, la haine, toutes les émotions que vous avez refoulée, ça doit sortir.
Donc moi, je me suis aussi soignante psychodrame. J'ai assassiné mes bourreaux que qui étaient figurés par des gens du groupe qu'on ensevelissait sous des tas de coussins, voilà. Et ça m'a fait beaucoup de bien. Donc, mais évidemment dans le réel, on ne peut pas se venger, on ne peut pas se venger parce que finalement la meilleure façon de dénouer le mal, de se venger du mal, c'est de le dénouer. On ne on ne se venge pas du mal par le mal, on se venge du mal par le bien, on se venge du mal par l'amour.
Donc moi, aujourd'hui encore, je j'envoie beaucoup de lumière sur tous mes bourreaux, y compris mon père, mes oncles, tous ceux qui ont participé à ce système parce que eux-mêmes sont victimes d'une du mal. Il faut bien comprendre que c'est une chaîne, c'est-à-dire que quand mon grand-père monte dans les grades de la franc-maçonnerie satanique et qu'un jour il fait le geste de trop et il va être enfermé dans ce geste de trop parce qu'on filme, parce qu'on prend des photos et vous êtes obligés de revenir, il vous demande de faire encore plus de mal, on vous demande de sacrifier votre propre famille, voilà. Et donc le mal ne cesse d'augmenter. À partir du moment où personne ne ne ne l'arrête, n'est là pour l'arrêter. C'est pour ça qu'il y a un immense enjeu de combat spirituel derrière.
Donc moi, je ne cherche pas à me venger. Je je cherche, je vais vous utiliser même moi je je souhaite à ce que mes bourreaux soient exorcisés parce qu'ils relèvent de ça. Ils sont possédés, vous êtes possédés quand vous faites des choses pareilles à un enfant. Vous voyez, ça relève d'un autre niveau et on pourrait les, on pourrait les mettre en prison, on pourrait les mettre en prison pendant quarante ans que ça guérirait personne, qu'ils en sortiraient encore plus. Mais enfin, il faut les mettre hors hors d'état de nuire.
Mais je suis bien d'accord, il faut les mettre hors d'état de nuire. Mais alors, alors comment on fait puisque les choses sont prescrites. Comment on fait puisque les choses, moi il n'y a pas de justice humaine pour nous. C'est ça qu'il faut comprendre. Il n'y a aucune justice humaine.
On on va en reparler juste après cette petite pause parce que l'histoire de la prescription c'est quand même ça ça peut bouger et ça doit bouger à mon avis on en parle tout de suite après une petite pause. Sud Radio Bercoff dans tous ces états midi quatorze heures André Bercoff Terre de France point f r le premier d'articles français et patriote présente. Ici Sud Radio. Les Français parlent Sud Radio Bercoff dans tous ses états. Et là aujourd'hui les survivants parlent aux français un film que vous devez voir vraiment que vous devez aller voir c'est un film bouleversant, c'est encore une fois les témoignages de personnes avec qui parlent je répète à visage découvert avec leurs noms et qui disent ce qu'ils ont, ce qu'elles ont subi et et cette et il faut savoir aussi que on dit toujours oui, mais c'est des cas exceptionnels, et caetera.
Ce n'est pas ça Pierre Barnoyas, on le connaît. Moi, je me rappelle juste rapidement d'une émission que je faisais à France trois français si vous parliez il y a plus de trente ans, je voulais faire une émission sur la pédocriminalité entre la France et la Belgique un réseau et les deux juges qui devaient parler m'ont appelé la veille en me disant et pas question on ne peut pas on est vraiment menacé de mort nous et notre famille vous avez eu ça vous et voilà et l'émission ne s'est pas faite. Mais pour revenir ici, est-ce qu'on a une idée, je pose la question à tous deux, de l'ampleur du phénomène, enfin de l'ampleur du phénomène, de l'ampleur de la de cette criminalité-là, de cette pédocriminalité comme on l'appelle. Alors une idée précise non, La seule chose que je vois aujourd'hui pour avoir vraiment travaillé le sujet depuis une dizaine d'années, c'est qu'il y a beaucoup énormément de témoignages. Et là, à ma grande surprise et à mon, c'est que les retours que j'ai depuis deux semaines sont bouleversants.
C'est-à-dire que j'ai des personnes aujourd'hui qui m'appellent en disant, j'ai j'ai appartenu à des réseaux, je suis en pleine en pleine thérapie, c'est terrifiant. Il faut absolument vite que vous me donniez les coordonnées de l'une des survivantes parce que je suis perdu. J'en ai trois, le film est sorti il y a à peine à peine à peine deux semaines. Vous imaginez donc l'ampleur du phénomène c'est difficile parce que Bien sûr, non non. Tout est secret, tout est caché.
En tout cas, il est international, il faut le dire. Ah il est international, il est international. Ce n'est pas seulement. Le Son of Reedom a ouvert la porte en parlant du trafic d'enfants, mais là, là on va beaucoup plus loin quoi parce que là c'est vraiment des témoignages qui racontent voilà qui racontent des choses qu'on inentendable et c'est parce que c'est inentendable que c'est garder secret et que personne n'en parle. Donc voilà, moi j'ai envie de dire aux âmes sensibles, surtout ne vous privez pas parce que justement si vous êtes sensible, c'est qu'il faut que ça cesse et pour que ça cesse, il faut que ça cesse.
Ça Il y a des choses très dures, mais justement ce n'est pas les photographes, ce n'est pas une gore, ce n'est pas des familles. Ah c'est pas c'est pas le choc des images, Ce n'est pas le choc des vidéos, c'est le poids des mots. Des mots, absolument. Et c'est ça qui est bien. C'est que vraiment, à travers leurs témoignages, on réussit à accepter l'inacceptable.
Et il y a des images magnifiques, c'est les les sculptures d'enfants que fait une des une des protagonistes des témoins voilà et puis les les les dessins des enfants sont terribles. Enfin même si on les voit un peu comme ça, c'est Tout est dit. C'est terrible. Hélène Pelosse vous vous disiez que personne parce que vous disiez oui mais vous savez ils sont eux-mêmes personne n'est coupable. Enfin vous ne dites pas que personne n'est coupable mais vous dites au fond ils sont eux-mêmes possédés, ils sont eux-mêmes primés.
Où est à ce moment-là où se passe la responsabilité parce qu'il y a toujours ça. Alors ils sont tout à fait responsables. Je dis juste que c'est une chaîne de mal. Donc je dis juste que simplement quand vous tombez dedans, vous êtes ensuite prêt dans la chaîne. Parce que qu'est-ce qu'il faut faire pour sortir ce qu'ont pas pu faire mon père ni mes oncles.
Il faut sortir, il faut avoir le courage de dire j'étais entraînée là-dedans, j'ai fait ça. Personne ne sort parce que Ils n'ont pas eu le courage. Ils n'ont pas eu le courage, c'est exactement ça le sujet. De la même manière qu'il faut aussi du courage pour parler. Il faut du courage pour énormément de choses et en fait, on est dans un système de total omerta.
Moi, je voudrais vous parler du fait que ces cérémonies étaient présidées par un un un éminent personnage de l'Église catholique, donc un ancien primat des Gaules, donc un évêque de Lyon. Donc il y avait des, il y avait donc un évêque qui présidait ça, il y avait plein de VIP et puis il y avait aussi plein de prêtres. J'ai essayé de dénoncer ça à l'église catholique. Voilà, moi je vous montre la pile des courriers depuis deux-mille-seize, j'écris à l'institution catholique ecclésiale, donc j'ai écrit à monseigneur André vingt-trois, cardinal de Paris en deux-mille-seize, enterré. J'ai écrit à l'archevêque Michel Aupetit deux-mille-dix-huit, Il y a eu d'autres courriers derrière moi pour demander de déterrer le sujet, il ne s'est rien passé.
Ensuite, je suis allée témoigner devant la CIAS, la CIAS pour ceux qui ne sauraient pas, c'est la commission indépendante indépendante d'enquête sur les abus sexuels en dans l'église. Voici mon p v d'audition, il y a une dizaine de personnes qui m'ont accompagnée, donc j'ai été auditionnée par deux personnes. Cinquante pages de p v d'audition, je précise d'ailleurs que pour tous ceux qui aiment pouvoir prendre connaissance des dossiers enterrés, que ce témoignage-là sera publié dans Morpheus point f r, donc Morpheus point f r, je vous invite à vous abonner. D'accord. Donc ça, enterré donc ensuite dans le rapport sauvé, vous n'avez pas une ligne sur mon témoignage.
Je parle quand même du rituel. Absolument, il n'y a pas une ligne sur le témoignage d'Hélène Pelosse qui quand même est est a réussi à arriver vivante jusque-là et à pouvoir parler de ça. Je rappelle qu'il y en a d'autres qui sont morts, coupés en morceaux, qu'il y en a qui n'ont jamais pu témoigner, qu'il y en a qui n'arrivent pas à se souvenir, enterrés. Ensuite, qu'est-ce que je fais Je déménage dans l'Oise, donc en, donc je témoigne fin deux-mille-vingt et en deux-mille-vingt-et-un, il y a une réunion de restitution des travaux de la CIAS, donc organisée toujours par le diocèse et donc là, je me dis, je vais y aller pour dire que la Ciase a enterré mon témoignage. J'y vais, je demande le micro.
L'évêque de l'Oise interdit qu'on me donne le micro. Donc vous avez mon dernier courrier à l'évêque et à Séviquer qui raconte que voilà, il participe à l'omerta. Vous voyez déjà le nombre de gens de l'église qui participent à cet omerta. Et mais vous ne dites pas que l'église en général est coupable de ça ou pas. Alors qu'est-ce que vous voulez dire quand l'église en général Je veux dire que qu'il y a des gens d'église dévoyé, il y en a eu et il y en a eu mais tous les tous les tous les prêtres ne sont pas des dévoyés.
Mais heureusement que tous les prêtres ne sont pas dévoyés et je peux vous dire qu'il y a un certain nombre de saints parmi eux qui m'ont infiniment aidé et à qui je dois beaucoup de choses. Je dis simplement que l'église, elle est composée de pêcheurs et de saints voilà et que les pêcheurs, il va falloir qu'on les tire un petit peu vers la lumière, mais que moi je renvoie chacun des responsables de l'église des Guesclin. Tous ceux qui ont participé à ce que mon témoignage soit enterré, ils sont complices du mal. Vous voyez, chacun a une part de responsable normale. Donc ceux qui contribuent à enterrer, ce n'est pas eux, ce n'est pas qu'ils torturent.
Je n'ai pas dit ça. Simplement, voilà, quand on enterre le témoignage d'Hélène Pelosse, quand on veut l'amuser, quand on refuse de lui donner le micro, quand on ne répond pas à ses courriers, on participe à l'omertade. Donc ça ne peut pas sortir, ça ne peut pas sortir dans l'église catholique. Donc la sieste, excusez-moi, mais c'est de la rigolade. C'est une pantomime, c'est n'importe quoi.
Ce n'est pas comment vous voulez que les témoins ensuite aillent témoigner quand on voit ce qui se passe quand vous témoignez. Et vous êtes croyante plus que jamais. Moi je suis devenue croyante par mon chemin de délivrance parce que si vous voulez j'étais exposé à un tel niveau de mal quand les choses sont sorties en fait j'ai été je suis devenu croyante à ce moment-là et que si j'avais pas eu la foi à partir de là je n'aurais pas pu survivre. On va continuer on va continuer cet entretien et ce film ce film est passionnant et puis ce film est encore une fois je dirais c'est des mères courage ou des courage ou en tout cas les femmes courage qui ont témoigné et c'est assez rare c'est même très rare pour ne pas mériter d'être souligné et encouragé À tout de suite. Sud Radio Bercoff dans tous ces états midi quatorze heures André Terre de France point f r le premier site d'article français et patriote présente.
Ici Sud Radio. Les Français parlent aux Français. Les carottes sont cuites, les carottes sont cuites. Sud Radio Bercoff dans tous ses états. Hélène Pelosse vous êtes une des personnes qui témoignent dans le film dans le documentaire de Pierre Barnerias vous êtes des survivantes il y en a heureusement beaucoup et qui se battent mais je voulais vous dire vous avez dû avoir ça parce que on regarde ça c'est vrai le premier attendez, elle raconte ce n'est pas possible ce qu'elle raconte, ce n'est pas possible.
Elle elle fantasme où elle où elle imagine où elle a où elle a des délires. Mais vous ce que vous dites, ce n'est pas ça que vous entendez le plus, c'est autre chose, ce sont des gens qui ne veulent pas entendre. Tout à fait, c'est c'est extrêmement difficile en fait, c'est un mécanisme bien connu de de défense de la psyché, c'est-à-dire on se dit non je ne peux pas, c'est trop difficile. Moi quand j'ai commencé à retrouver le père de mes enfants à l'époque, donc j'étais encore mariée avec lui. Quand j'ai commencé à lui dire des choses, que ça émergeait, des images et tout, je me souviens qu'il a dit, ce n'est pas possible, ce n'est pas possible.
Enfin il a et je, ce jour-là, je suis partie trois jours du domicile familial, je voulais me suicider tellement, en fait, parce que dans mon entourage proche, parce que l'homme qui m'aimait, en fait, il ne pouvait pas entendre, vous voyez. Et ça, je l'ai entendu des centaines de fois, des centaines de fois, en fait des oreilles qui ne peuvent juste pas accueillir votre parole, vous voyez. Et ça, c'est extrêmement fréquent. Il y a des, moi j'ai des copains qui ont quitté la table, qui ont quitté le restaurant où j'étais, je ne peux pas. Ah, ils vont parler de ça et ils ne pouvaient pas supporter.
En fait, c'était je ne veux pas, je ne veux pas, je ne veux pas, je veux pas que tu en parles je peux pas t'écouter je veux pas savoir. Le je veux pas savoir vous savez c'est comme les survivants des camps c'est comme il y a plein de choses dans l'histoire quand il y a des niveaux de mal comme ça qui sont de tel niveau, en fait en face c'est je ne veux pas savoir, je me protège. Je me protège, mais moi j'ai quelque chose à partager avec tous ceux qui nous écoutent, c'est que si vous ne voulez pas connaître le niveau de mal qui existe en fait, vous vous exposez à une chose, c'est qu'ils grandissent. Parce que si le silence se fait de sucer, c'est l'omerta, ça va croître, c'est que c'est comme une pieuvre, vous voyez, ça va ça va croître et ça va encore augmenter. Il YYA des gens encore, il y a des gens aujourd'hui dans les réseaux, ça ça c'est perpétué, il y a des enfants tous les jours qui sont, mais bien sûr que ça continue, mais bien sûr que ça continue.
Mais justement alors Pierre Barnier, il y a ce que et comment comment il se fait, on dit voilà il y a une prescription, la prescription voilà justement pour pour un certain nombre de de personnes, de femmes qui ont témoigné dans votre dans votre documentaire. Mais comment il se fait que pas un député ou pas un parlementaire ou pas je ne sais pas moi n'est dit pour ce genre de torture de crime et de pourquoi on ne lève pas la prescription ce sont des crimes imprescriptibles comme il y a eu pour le génocide et caetera. Jusqu'à présent il n'y a rien eu Jusqu'à présent la presse n'a pas fait son boulot donc comme on ne sait rien, la majorité du du du grand public ignore ce qui se passe. Donc la seule façon pour faire bouger la loi, pour faire bouger les choses, c'est que cela se sache et donc voilà c'est c'est c'est complètement compréhensible que ça bouge. Il y a eu des Jacques Cabet.
Oui mais c'était dans voilà c'était voilà c'était des affaires ici ou là il y avait il n'y avait jamais eu un impact médiatique fort regardez ce qui s'est passé à la suite de la sortie du documentaire de Pascal Justice en l'an deux mille. Un mois et demi plus tard, il y avait Libération et le magazine Arrêt sur l'image sur Rashnerman qui disait attendez, attention, les propos du père onze soeurs ont été sortis, ils ont tout fait pour ont été sortis de leur contexte pour en tirer les choses. Donc c'est la presse elle-même qui enterre ce sujet. Aujourd'hui, je vois que ça change parce qu'on parle de pédocriminalité. Il y a eu un reportage dernièrement, j'ai j'avais lu, je n'ai pas vu le reportage qui est un pédocriminalité, la traque, donc je me suis dit ça y est, on peut parler aujourd'hui de pédocriminalité, mais il y a encore même pas un an ou deux ans ou trois ans, parler de pédocriminalité, c'était du complotisme, voilà, il fallait vous enfermer quoi.
C'est ça. Alors que, alors que les témoignages sont là, mais ils sont là non pas par dizaines, par centaines, mais par milliers donc les témoignages ils sont, il y a casse baissée aujourd'hui. C'est du même acabit que pardon de devenir à ça mais il y a toutes les informations étaient là, il suffisait jusqu'à puis de prendre voilà alors sur sur la prescription moi je peux vous dire quelque chose c'est un combat que j'ai mené avec qui est la personne qui a fait la première jurisprudence de la Cour de cassation donc elle elle a porté son dossier donc viol dans l'enfance, amnésie post traumatique jusqu'en Cour de cassation pour dire je ne pouvais pas porter plainte parce qu'elle a quand elle a porté plainte tu m'as dit madame mais on est désolé mais c'est prescrit et elle a dit attendez excusez-moi j'ai fait une amnésie post traumatique. Donc tant que je ne m'en souvenais pas, il y avait un obstacle insurmontable. Donc je l'ai accompagné C'est le cas aussi.
Bien sûr, c'est le cas de de tout le monde en fait. Et donc elle est arrivée en Cour de cassation et l'audience et la Cour de cassation répondait, mais circulez madame, on n'accepte pas votre argument. Donc on est dans une dans une justice si vous voulez aujourd'hui, si vous voulez une mobylette, vous allez être infiniment plus condamné. En fait, c'est c'est, vous êtes condamnés pour des petites choses, des atteintes aux des atteintes aux objets, et caetera. Mais des atteintes aux personnes monstrueuses de l'ordre de ce qu'on ce qu'on dit là, mais en fait il ne se passe rien, il y a une impunité totale.
Est-ce que c'est normal qu'on vive dans une société qui fait ça Donc on a essayé deux fois de changer la loi. Moi, je vais vous raconter ce qui s'est passé. Je suis quand même quelqu'un qui connaît un petit peu l'appareil d'État. J'avais des copains parmi les députés, donc j'ai passé tous les coups de fil que j'ai pu, j'ai fait chauffer mon téléphone, j'ai demandé aux gens de me soutenir, de me soutenir. Il y a eu des consignes de partie, on se dit les choses, il y a eu des consignes de parti.
Donc ensuite, moi j'ai vu tous mes copains députés entre guillemets, tous ceux que je connaissais que j'avais laissé sans oublier, ils se sont, ils ont tous baissé leur froc, pardonnez-moi l'expression. Ils ont appliqué la consigne de partie, ils ont dit non quand même Hélène, tu sais c'est compliqué, ce n'est pas possible. Non mais si ça arrive à votre gosse, vous en penseriez quoi Oui, c'est une bonne question à poser oui sur cette histoire de prescription, je crois qu'on a un auditeur qui a envie de vous vous parler, qui a envie de parler. Olivier qui nous appelle depuis la Haute-Vienne bonjour Olivier. Oui bonjour Olivier.
Oui bonjour André bonjour à tous alors moi-même victime on réalise qu'effectivement le problème c'est la prescription parce que pour la justice s'il y a prescription le crime n'existe pas et c'est bien ça le souci. Alors il y a eu des tentatives à une tentative en tout cas avec Violaine Guérin qui s'est illustrée récemment pendant la crise Covid que vous connaissez je crois André. Oui. Et on laissait les prescrire, c'est ça oui absolument. Oui laissez les prescrire tout à fait.
Donc on avait réussi à la, Violaine avait réussi à convaincre Chantal Jouannot et puis Mugatti à l'époque député de soutenir un changement de loi sur les prescriptions de manière à ce qu'on puisse compter les délais à partir de la de la lorsque la mémoire traumatique On revient oui. Parce que la loi a déjà évolué on était passé de de de la date des faits plus trente ans je crois à ensuite la majorité plus trente ans donc on voit qu'il y a déjà eu des tentatives législative. Donc il faut, il faut continuer, mais mais ensuite, ça n'avait pas été voté. Ça a été présenté. Il y a eu des assises.
J'ai rencontré un rapporteur avec d'autres d'autres victimes. Donc il faut continuer. Il faut continuer puisque on a déjà vu des avancées mais c'est oui c'est fastidieux et effectivement l'omerta dans le cas qui me concerne on va chercher des archives mais les archives ont brûlé. Vous avez été vous-même victime enfin vous avez été vous-même. Oui tout à fait dans un dans un collège catholique à Issy-le-Moulineaux mais bon voilà on n'a pas pu aboutir à cause justement de de ces questions.
Merci merci Olivier moi je voudrais parler de quelques jours on n'a pas encore parlé beaucoup de témoignages très intéressants sur les foyers la DASS Il y a quand même beaucoup de témoins enfin parmi dans votre documentaire qui parle des foyers et de la DASS. Alors encore une fois, il ne faut pas généraliser ce serait complètement imbécile la DAS et les foyers vont mais quand même qu'est-ce qui se passe là qu'est-ce que est-ce qu'il y a un problème de ça on a beaucoup parlé de maltraitance on en parle beaucoup de la maltraitance là c'est beaucoup c'est dix fois pire que la maltraitance en face à beaucoup plus loin qu'est-ce qui fait il n'y a pas assez de surveillance il n'y a pas assez de transparence qui est qu'est-ce qui le qu'est-ce pourquoi le pourquoi je ne peux pas répondre par contre oui moi j'ai des dizaines de témoignages qui sont juste affligeant au sein de l'ASE oui c'est grave ce qui se passe maintenant l'aide sociale à l'enfance et dans toutes les régions toutes les régions c'est un gros business quand même il y a deux cent mille enfants placés en France chaque année il y en a que quarante mille en Italie ça rapporte beaucoup deux cent mille enfants placés chaque année en français chaque année en France c'est un business ça rapporte à chaque fois au département une somme considérable donc c'est devenu une marchandise quoi les gamins Non non en général moi j'ai des très bons j'ai des amis qui sont en famille d'accueil qui font un boulot remarquable on n'est pas là moi en tant que réalisateur de documentaire avec un point de vue engagé mais on est quand même là pour démontrer qu'il y a des problèmes de énorme il y a des réseaux il y a des trafics d'enfants il y a de la prostitution et c'est ce qu'on va montrer justement dans dans cette enquête puisque là c'est pas une enquête mais dans la enquête qu'on a terminé avec Laurence Beneux qu'on va publier en septembre, on va montrer tout ça.
Tous les milieux sont concernés, tous les milieux, le milieu de la médecine, la protection que les médecins ont enfin l'affaire l'affaire le square Nex c'est quand même fabuleux deux-cents plaintes, un chirurgien une personne deux-cents plaintes plus de deux-cents plaintes, deux-cent-cinquante plaintes. Tous les tous les milieux sociaux, toutes les actes et secteurs d'activité essentiellement la santé, l'éducation forcément la protection de l'enfance qui sont concernés mais et j'en oublie bien sûr l'église là on en a parlé mais tous les milieux sont concernés c'est pour ça que le le chantier, il est immense à défricher et et j'espère vraiment que ce film puisse être aussi un déclencheur dans les rédactions pour dire allez-y maintenant quand même parce que tout est là quoi alors peut-être que maintenant c'est le bon moment où je n'en sais rien je ne peux pas le dire parce que je n'étais pas là j'ai passé j'ai pas fait le travail qu'avait fait Pascal justice en l'an deux mille mais bravo à elle bravo à Ellis Lucet d'avoir mais elles ont pris des coups après beaucoup de coups alors qu'elles avaient déjà proposé deux deux autres deux deux autres projets sur la même thématique donc maintenant je pense que c'est aussi à la presse de se saisir de ce sujet et d'arrêter de de Je dirais c'est à tout le monde et c'est aussi aux citoyens s'ils voient qu'il y a quelque chose près de Absolument, mais bien sûr.
De le dire, de le dénoncer parce qu'il faut vraiment que tout le monde se responsabilise dans ces cas-là. Et la seule façon de responsabiliser de surtout de protéger ces survivantes, c'est d'aller au cinéma. Pourquoi le cinéma Parce que ça les protège, ça va les protéger. Plus il y aura de monde pour aller voir ce film, plus elles se sentiront protégées. Et c'est pour ça que j'ai voulu leur rendre hommage aussi pour leur sécurité.
Bien sûr de toute façon plus on en parle plus c'est important à tout de suite après cette petite pause. Pour continuer à réagir zéro huit cent vingt-six trois cent trois cent pour avoir la parole dans Bercoff dans tous ces états à tout de suite sur Sud Radio. Sud Radio. Sud Radio parlons vrai. Parlons vrai.
Sud Radio. Parlons vrai. Terre de France point f r, le premier site d'articles français et patriote présente. Ici Sud Radio, les Français parlent aux Français, je n'aime pas la blanquette de mots, je n'aime pas la blanquette de mots. Sud Radio Bercoff dans tous ses états.
Toujours avec et Pelosse qui sont avec nous on parle de ce film survivante qui donne la parole aux victimes de pédocriminalité on a Richard qui nous appelle depuis Toulouse bonjour Richard Bonjour Richard Bonjour Richard Bonjour à vous En fait c'est un sujet qui me touche parce que j'ai une amie qui qui a versé dans dans dans la prostitution parce qu'elle a été violée elle a été placée très tôt dans son enfance et elle a été violée dans chaque famille où elle a été placée donc, c'est à l'âge de sept ans et aujourd'hui bon elle est, c'est quelqu'un qui a qui a plus de cinquante ans qui a arrêté son son métier et qui a milité pour empêcher des des des jeunes prostituées d'être sur le trottoir exposés sans protection, C'est pour ça d'ailleurs, elle a participé à certaines émissions dans dans dans dans les médias, mais mais je pense que les le fait que les gens de l'ADASS et les enfants de l'ADASS soient vulnérables, c'est c'est lié au fait qu'ils n'ont, ils ne sont pas protégés par par la fraternité et entre guillemets la la justice de la famille. Donc eux, ils sont démunis, ils sont au problème exposé, c'est des cibles faciles qu'il n'y aura jamais un oncle, une tante qui fera justice à la place de la justice donc eux ils sont ils sont vraiment très exposés quoi donc voilà c'est c'est juste je voulais dire et les contrôles de la DASS à l'époque, elle était logée dans une étable à un moment et lorsque les contrôles de la DASS était fait, ils étaient annoncés et donc là quand il y avait le jour du contrôle, ils étaient autour d'un gâteau, la cuisine et je trouve c'est c'est assez terrifiant quoi.
Il y a une part de, une part de de bienveillance de qui au moins qui était pratique qui à l'époque de face face à des bourreaux. Oui et le problème oui c'est ça vous dites ils ont manqué de famille et en même temps comme le ciel Hélène Pelosse et quand la famille est elle-même criminelle, c'est c'est très compliqué, c'est très très compliqué non. Vous le dites très très bien le le problème encore une fois, il ne faut pas régler le problème. Le problème est là, il faut le combattre, il faut la former, mais il faut aussi que la justice dise ce qu'il y a à faire, que les gens effectivement comme le banquier dans le film, mais vous le verrez, je ne vais pas détailler là-dessus, se dit il y a quelque chose qui ne va pas, je m'en vais. Mais Martine Bouillon la la la procureur qui part chez vous dit attendez on a essayé de remuer la chose mais elle vous dit et c'est terrible ce qu'elle dit trente ans après, il ne se passe rien.
Il ne s'est rien passé. Mais elle a accepté de parler pour la première fois parce qu'elle a été chantée quand elle a témoigné dans son émission après c'était fini pour elle elle parlait de charnier ça ça a été cher tout le monde tout le monde lui est tombé dessus et aujourd'hui pour la première fois et je le je le remercie elle a accepté de témoigner parce qu'il faut que ça cesse il faut que ça se sache encore une fois je reviens toujours mais c'est connu, c'est peu connu et merci à Martine parce qu'elle a un courage phénoménal, elle s'occupe d'enfants, elle continue de s'occuper d'enfants et merci Oui, elle est à la retraite bien sûr. Et merci à elle encore une fois d'ailleurs, sa présence a été très très appréciée de ne pas parler survivantes également quoi. Bien sûr. Et aujourd'hui Hélène Pelosse, vous êtes vous vous construisez, vous allez et vous vous êtes vous continuez quand je dis vous continuez le combat que ce soit sur le plan de la justice que ce soit sur le plan de la formation là vous l'avez fait et vous le ferez encore j'imagine.
Il y a aussi d'autres manières pour vous de combattre. Je pense, je pense, je pense aux gens qui vous écoutent et qui n'ont pas connu ce que vous avez connu. Vous leur dites quoi Et comment chacun peut prendre une partie, je ne dis pas qui joue aux héros ou aux héroïnes, mais il peut prendre partie de responsabilité, c'est quoi pour vous c'est de prendre conscience c'est quoi Alors oui prendre conscience je pense que vraiment le le tout premier enjeu c'est de s'éveiller. Je dis s'éveiller, c'est de dépasser les mensonges dans lequel on est un petit peu englouti dans notre société. Toutes ces inversions qui ont lieu aujourd'hui, c'est de regarder les choses en face et et d'accepter que cette réalité-là, elle existe et que et qu'elle pilote notre monde.
Il faut aussi comprendre qu'il a des tas de conséquences derrière tout ça, que ce n'est pas juste, je crois que c'est Jean-Jacques Treffier qui en parle très très bien, qui explique en quoi les pédocriminels nous pourrissent la vie à tous. En quoi ce n'est pas uniquement si vous êtes un enfant ou potentiellement votre enfant est dedans ou que vous avez subi ça. C'est beaucoup plus large que ça. C'est tout un système qui est derrière. C'est tout un système de de ténèbres où voilà où les gens sont sont pris dans des dans des réseaux et donc moi j'ai envie de dire à ceux qui nous écoutent et à ceux qui ont envie que ça cesse, déjà informez-vous, acceptez de de regarder, acceptez de confronter cette réalité et la personne qui vous le dit, c'est quelqu'un qui, vous ne pouvez pas savoir le nombre d'oreilles qui se sont fermées sur mon chemin, voilà.
Et que nous, nous les survivantes, on ne peut pas survivre. On ne peut pas se mettre tout simplement à vivre s'il n'y a personne pour nous écouter. C'est comme quand les gens sont rentrés des camps. Si personne ne pouvait les croire, mais ils ne pouvaient tout simplement pas parler et ils ne pouvaient pas dépasser leurs traumatismes. Donc la la première chose à faire, c'est faire de ça.
Ensuite bien sûr des actions, donc de parler, aller voir le film, parler du film, offrez des places de film. Voilà, j'ai vu qu'il y avait des gens qui habitaient parfois à l'autre bout de la France et ou qui ne pouvaient pas aller au cinéma, mais qui ont offert des places à des gens qui étaient plus près. Voilà, Vraiment aidez-nous à faire une chaîne de lumière, une chaîne de conscience et d'informations là-dessus. Et et et aussi voilà n'hésitez pas à aller voir votre cinéma lui parler du film parce que c'est vrai que c'est on a la chance en France d'avoir le plus grand réseau d'exploitation de salles de cinéma, mais c'est compliqué, c'est compliqué quand vous êtes un petit distributeur quand vous Est-ce que les Pour défendre le film quoi. Si bénéfice il y a, est-ce que les bénéfices du film iront aussi à des associations, à des gens qui se battent.
On a créé spécialement, ça fait quatre ans que j'ai créé une association qui s'appelle ce n'est plus notre petit secret. Cette association a vocation de recueillir les fonds. Pourquoi Pour aider ces femmes, pour entendre leurs témoignages et pour les aider d'une façon au niveau juridique, on y va également au niveau psychique. Donc ça voilà, cette association a été faite aussi à cette association. Absolument.
Tous les bénéfices iront à cette à cette association. C'est pour ça qu'on a voulu monter cette association. Comment ça s'appelle ce n'est plus. Ce n'est plus notre petit secret. Qui vous êtes, vous avez un site pour les gens.
Non non ce n'est plus notre petit secret. Voilà c'est une association qui qui s'est créée a quatre ans que j'ai créé parce que j'avais en tête de faire cette série ce n'est c'est notre petit secret et qui sortira en septembre. Et je signale quand même pour nos amis québécois et nos amis français que c'est le dimanche deux juin grâce à notre ami aussi Olivier de Sénégac, Pierre Barnerias et Anneki Lucas vont participer. Ce sera à midi heure du Québec et à dix-huit heures de Paris avec carte zéro aussi avec d'autres personnes effectivement sur la pédocriminalité et les trafics humains, les trafics humains et voilà vous pourrez vous brancher là-dessus c'est sûr je le dis c'est sûr je n'ai pas le je n'ai pas marqué le mais en tout cas vous le trouverez, c'est je crois France au Québec oui f q production voilà France Québec production. Voilà donc pour ceux que ça intéresse et je crois que vous devez suivre ça.
Il y a une chose dont on a parlé, on arrive à fait des missions mais prêt à parler pendant des heures. Est-ce qu'il y a aussi je parle à Hélène Pelos Pierre mais Pierre Barnerias est-ce qu'il y a est-ce que c'est l'apanage voilà je dirais de gens fortunés ou de gens puissants. En fait ces réseaux-là c'est-à-dire il faut avoir beaucoup d'argent pour ça il faut parce que on parle à un moment donné de cent mille dollars ou je ne sais pas quoi le prix est-ce que ces enfants s'achètent aussi est-ce qu'il y a est-ce qu'il y a cette dimension-là qui est qui est forte Alors oui moi je pense bien sûr il y a des enfin moi je viens d'un milieu qui n'est pas un milieu déjà qui n'est pas du tout défavorisé et il y avait des VIP quand on parle de quelqu'un qui est primat des Gaules, on parle de quelqu'un qui était maire adjoint d'une très grande ville de France, on parle de d'un grand pédiatre qui avait pignon sur rue dans la ville où il exerçait et caetera. Donc on ne parle pas du jour de, on ne parle pas du tout de de milieux défavorisés, ça existe dans, alors c'est sûr, c'est que ça existe dans tous les milieux, mais ce qui est sûr, c'est quand vous avez de l'argent, oui c'est encore c'est encore plus facile ça aide donc j'ai envie de dire plus vous êtes puissant vous avez de l'argent plus vous pouvez vous permettre en toute impunipé de de faire ce genre de de crime.
Et au fond quand on voit parce qu'il y a c'est vrai ces paysages très différents et il y a d'ailleurs c'est une je trouve que c'est une bonne chose effectivement de montrer des paysages magnifiques avec ses horreurs en contrepoint de ses horreurs. C'est-à-dire que la vie est là et voilà et ce n'est pas du tout manichéen d'ailleurs c'est ça qui est bien et vous n'êtes pas en train aucune d'entre vous n'est en train de d'essayer de voilà de justifier ou d'excuser c'est dit les choses les paroles sont dites. Alors allez voir le survivante vraiment ça donne les mots M0TS sur les mots MAUX. Merci à tous les deux d'avoir été avec nous. André Bercotf on se retrouve demain entre midi et quatorze heures.
Vous recevrez François Asselineau à partir de midi dix demain sur Sud Radio dans Bercoff dans tous les états. Tout de suite, c'est Brikaï sur Sud Radio à demain. Sud Radio Bercoff dans tous ces états, midi quatorze heures, André Bercoff. Avec terre de France point f r, le premier site d'article français et patriote.
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